Sous la conduite de leur monitrice Laurence Grech, les 20 jeunes de la classe CAPa SAPVER deuxième année de la Maison Familiale Rurale de Villeneuve-de-Berg ont participé à une session d’histoire concrète et dans laquelle ils se sont pleinement impliqués : « faire parler » des objets d’autrefois en les décryptant.

Début décembre, un premier essai avec 4 groupes avait été réalisé à partir d’objets de diverses époques amenés par leur monitrice : fioles romaines, fibules romaines, lampe à pétrole et interrupteur des années 50. Ils ont travaillé sur chaque objet à l’aide de questions, l’ont photographié et ont présenté leur travail devant leur classe. Ce travail a passionné les jeunes et il a été décidé de le poursuivre et de l’approfondir en utilisant les ressources du Musée des Arts et Traditions Populaires du Pays de Berg, situé à l’Hôtel de Malmazet. Deux visites par petits groupes ont été effectuées par Odette Balandraud et Aline Dure, des « Enfants et Amis de Villeneuve » association qui a créé et anime le musée. Dix objets extraits du musée ont été ensuite proposés à chaque groupe de deux jeunes qui ont mené une véritable enquête autour de chacun découverte, observation, matériau, compréhension du fonctionne ment, hypothèses sur son utilisation, photos et recherches complémentaires complétés par des commentaires libres. Un tableau d’identité a alors été dressé résumant les découvertes sur l’objet étudié. Le mardi 13 février, les résultats de ces recherches ont été présentés à l’oral avec la fiche de chaque objet projetée en support. À côté des objets du passé se trouvaient même ceux qui leur ont succédé aujourd’hui pour établir la comparaison.

L’auditoire était composé des élèves de la classe, de formateurs de la MFR, de membres des Enfants et Amis et d’invités. Une mention très bien pour cette leçon d’histoire vivante basée sur des objets réels, pour l’utilisation des ressources locales et pour tous ces jeunes qui ont fait preuve d’un esprit scientifique rigoureux et passionné.

(Article de La Tribune rédigé par Jacques Coudène)